Conseils pratiques

Surveiller sa tension

Lors d’une visite annuelle chez votre médecin, celui-ci mesura votre tension artérielle, dont la valeur normale est de 120/80 (mm de mercure). Au-delà de 140/90 (et de 135/85 en automesure) on parle d’hypertension. Plus le taux sera élevé, plus le risque cardiovasculaire sera important.

Comme la tension varie en fonction de l’état de fatigue, de l’émotivité, du stress, il est possible de surveiller sa tension par automesure, avec un appareil adapté que vous aura conseillé votre praticien ou votre pharmacien. On suivra alors la règle des 3, en effectuant cette mesure trois jours de suite et à trois reprises, le matin et le soir. L’interprétation de ces 18 mesures doit être cependant laissée à votre médecin.

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Dans certains cas, celui-ci pourra également prescrire une mesure ambulatoire de votre pression en vous faisant porter un dispositif automatique qui enregistrera, durant 24 heures et toutes les 15 minutes, la mesure de votre tension artérielle.

Cette surveillance régulière est indispensable, l’hypertension artérielle pouvant apparaître brusquement alors que vous avez eu des chiffres normaux durant toute votre vie.

Source : Fédération Française de Cardiologie du 5 Février 2014

Objectif 10 000 pas

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande 10 000 pas par jour. Cela peut paraître énorme mais la plupart d’entre nous en faisons environ la moitié (4 000 à 6 000) au cours d’une journée normale. Cela signifie qu’il suffit d’ajouter de 4 000 à 6 000 pas par jour pour en faire 10 000, ce qui correspond aux trente minutes d’activité.

La marche reste le meilleur moyen pour atteindre cet objectif. Marcher ne coûte rien, ne nécessite aucun équipement particulier, seulement un léger changement dans nos habitudes. Par exemple :

  • partir un peu plus tôt le matin pour faire une partie du chemin à pied et faire de même au retour le soir,
  • garer sa voiture à plusieurs rues de son travail et accomplir le reste du trajet d’un bon pas,
  • sortir un quart d’heure après le repas du midi ou du soir et faire un tour dans le quartier,
  • faire une partie de ses courses dans un commerce de proximité où l’on se rend à pied plutôt que dans des hyper ou supermarchés lointains qui obligent à prendre la voiture,
  • préférer le plus souvent possible l’escalier à l’ascenseur ou à l’escalier mécanique.

Afin d’éviter une éventuelle démotivation, on peut rechercher la compagnie de collègues de travail, d’amis, de voisins qui vont nous accompagner dans cette marche : à plusieurs, l’exercice est moins contraignant et d’autres idées de parcours peuvent naître.

Si vous choisissez une autre activité que la marche, n’oubliez pas que

  • 1 minute de vélo = 150 pas
  • 1 minute de natation = 96 pas
  • 1 minute de marche normale = 90 pas

Source : Fédération Française de Cardiologie du 7 Février 2014

Exprimez vos émotions !

On sait que le stress peut avoir des conséquences non négligeables sur notre état de santé musculaire, nerveux et, bien sûr, cardiovasculaire (hypertension artérielle notamment). Réponse de notre organisme à un environnement perçu comme hostile, ces réactions ont permis à l’homme primitif d’échapper à ses prédateurs, modifiant en profondeur le fonctionnement de son organisme face à ces menaces.

Dans la vie moderne et sauf cas particuliers, le danger mortel ne nous guette plus mais le quotidien génère des situations insidieuses qui peuvent être perçues par le cerveau comme un risque vital et entraîner alors une réaction physiologique disproportionnée.

Les sensations corporelles et les émotions – peur, tristesse, irritation, colère, inquiétude, sentiment de culpabilité – sont des signaux d’alerte d’un état de stress. Il est possible et surtout indispensable d’apprivoiser ces émotions en apprenant à les ressentir, non pas comme les sensations désagréables qu’elles sont, mais bien comme des alertes nous demandant d’agir pour revenir à une situation de bien-être.

Pour cela, il faut éviter de se couper de ses émotions (en faisant comme si nous n’étions pas affecté) ou être débordé par elles. Plus nous luttons contre nos émotions, plus nous luttons en fait contre nous-même, alimentant par la pensée notre tension intérieure.

Alors, pour une bonne santé cardiovasculaire, gérons nos émotions : piquons une juste colère, pleurons pour soulager notre tristesse, crions en cas de peur aussi bien que nous rions, plaisantons, manifestons nos joies. Mais apprenons à anticiper leur venue afin d’en contrôler l’intensité ainsi que le moment où nous pourrons les exprimer. Gérer son stress, c’est pouvoir choisir d’être soi, de façon raisonnable et proactive.

Source : Fédération Française de Cardiologie du 13 Février 2014

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