Inégalités dans la prise en charge et le suivi des femmes

À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, la Fédération Française de Cardiologie rappelle son inquiétude face à la situation alarmante de la santé cardiaque de la femme et invite à la mobilisation de tous pour un Plan Cœur.

Les femmes sont les premières victimes des maladies cardio-vasculaires (1ère cause de mortalité chez les femmes, les + de 65 ans et la deuxième chez les hommes).

La Fédération Française de Cardiologie rappelle qu’au-delà d’être moins protégées, les femmes sont aussi moins bien dépistées. Elles sont prises en charge plus tardivement et se remettent plus difficilement d’un accident cardio-vasculaire…
« Il est impératif de conseiller aux femmes et aux médecins qui les suivent d’être particulièrement attentifs aux trois phases clés de la vie hormonale : première contraception ou son renouvellement, grossesse etménopause…», affirme le Pr Claire Mounier Vehier, cardiologue et 1èrevice-présidente de la FFC. « Ces vingt dernières années, le mode de vie des femmes est devenu comparable à celui des hommes. Des mauvaises habitudes comme le tabac, la consommation d’alcool, le manque de repos,un stress accru entre la vie professionnelle et la vie familiale, ainsi qu’un ressenti de solitude chronique peuvent nettement favoriser la survenue d’un accident cardiovasculaire chez la femme » explique Claire Mounier-Vehier

Les pistes de la Fédération Française de Cardiologie face à ce fléau naissant

Depuis 3 ans, la FFC a entrepris des démarches pour un Plan Cœur en organisant plusieurs Etats Généraux dont celui ayant pour thème : « Mieux prendre en charge les femmes, ces grandes oubliées ».
Plusieurs pistes concrètes ont été retenues :

1. Comprendre les symptômes spécifiques aux femmes
Les signaux d’une alerte cardiaque ne sont pas forcément les mêmes pour les femmes que pour les hommes, mais, en dehors des professionnels de santé, qui les connaît vraiment ? La communication sur ce sujet doit passer à la vitesse supérieure. Des vies en dépendent…

2. Repenser la prévention au féminin
S’il y a un domaine sur lequel les femmes se seraient passées de la parité, c’est bien celui-là ! Pourtant, elles rattrapent les hommes à grandes enjambées en matière de risque cardiovasculaire. Il y a donc bien un p roblème de prévention. À quand une prévention mieux adaptée aux femmes, mais aussi aux adolescentes ?

3. Messieurs les médecins faites un petit effort !
Existe-t-il des diagnostics sexués ? Des indices tendent à montrer que, face à un même symptôme, un médecin homme ira vers une prise en charge parfois différente d’un médecinfemme. Formations initiales et continues doivent prendre en compte ce paramètre. Les professionnels de santé masculins doivent également se poser des questions sur l’aggravation des maladies cardiovasculaires après la ménopause.

La pétition pour un Plan Cœur

La Fédération Française de Cardiologie lance un appel à la mobilisation du public avec le m anifeste « Engagez-vous pour que l’Etat réagisse face au fléau des maladies cardio-vasculaires » à signer via le site de la Fedecardio.org

RETROUVEZ L'ASSOCIATION :

MENTIONS LÉGALES CONTACT

Page Facebook

Suivre sur Twitter

Copyright © www.amoc-asso.com - Réalisation : bvmcommunication  - Optimisation et développement : Reg Agency Reg Agency -  Tous droits réservés