Prévention

Rester en bonne santé

Les maladies cardio-vasculaires, en particulier l’atteinte des artères coronaires à l’origine de l’angine de poitrine et de l’infarctus du myocarde, sont favorisées par un certain nombre de facteurs de risque. Hormis l’hérédité, le sexe et l’âge, les principaux facteurs de risque cardiovasculaire sont modifiables :

  • le tabagisme : presque toutes les personnes faisant un infarctus avant 45 ans sont des fumeurs. Entre 30 et 70 ans, 4 décès cardiovasculaires sur 10 sont dus au tabagisme,
  • une élévation permanente de la tension artérielle ou hypertension artérielle (HTA),
  • le diabète, qui se définit par un excès de sucre dans le sang,
  • L’excès de cholestérol (ou hypercholestérolémie) : une élévation du taux des graisses du LDL-cholestérol dans le sang représente un facteur de risque déterminant. Un HDL-cholestérol bas est également un facteur de risque,
  • l’excès de poids ou l’obésité : la valeur du tour de taille comporte en elle-même une bonne valeur indicative d’un risque vasculaire. Il faut être vigilant si le tour de taille est ≥ 88 cm chez la femme et ≥ 102 cm chez l’homme,
  • la sédentarité : c’est aussi l’un des ennemis de nos artères en contribuant à la survenue ou à l’aggravation de plusieurs facteurs de risque (hypertension artérielle, diabète, surpoids, hypercholestérolémie…).

Les facteurs de risque ne s’additionnent pas, ils se potentialisent, c’est-à-dire qu’ils s’aggravent l’un l’autre. Ainsi, l’association de plusieurs facteurs de risque, même de faible intensité, peut entraîner un risque très élevé d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire. Par exemple, si vous avez une tension artérielle modérée, une petite intolérance au sucre, un cholestérol moyennement élevé et que vous êtes un petit fumeur, vous êtes beaucoup plus « à risque » que celui qui aura un cholestérol très élevé isolément.

Prévention et patient cardiaque – Interview du Professeur Beaune

Source : http://www.fedecardio.org du 1er mars 2014

S’initier aux gestes qui sauvent

L’arrêt cardiaque est dû à un trouble du rythme cardiaque, mortel en quelques minutes en l’absence de prise en charge. Une intervention rapide peut faire repartir le cœur et éviter de lourdes séquelles.

gestes01

En présence d’un arrêt cardiaque, quelques gestes simples peuvent permettre d’augmenter les chances de survie : ce sont les gestes qui sauvent, véritable chaîne de survie à déclencher au plus vite : 1 minute gagnée, c’est 10 % de chances de survie en plus.

S’initier aux gestes qui sauvent, c’est d’abord reconnaître l’arrêt cardiaque quand il se produit, puis agir avec rapidité afin que la personne soit le plus vite prise en charge médicalement. Sécuriser la zone, identifier les symptômes l’affectant, prévenir les secours, commencer à pratiquer un massage cardiaque et, éventuellement si un DAE est disponible dans la zone, défibriller le cœur.

Massages cardiaques ALPTIS - 2012

Pendant ces quelques minutes, il ne faut pas paniquer et savoir exactement quoi faire. Et pour cela, avoir reçu une formation aux gestes qui sauvent avec des professionnels du secourisme vous rendra plus efficace et sûr de vous. De plus, se former est relativement peu contraignant… quelques heures suffisent (renouvelées régulièrement) pour apprendre les trois gestes qui peuvent sauver une vie : appeler le 15 (le Samu), faire le massage cardiaque et utiliser un défibrillateur.

L’Association réalise de nombreuses sessions de formation au sein de la région Aquitaine : contactez nous !

Source : Fédération Française de Cardiologie du 17 Février 2014

Un observatoire en Aquitaine sur les AVC

Afin de mieux connaitre les pratiques de prise en charge des accidents vasculaires dans les établissements de santé d’Aquitaine, un observatoire a été mis en place dans la région.

L’Observatoire Aquitain des Accidents vasculaires cérébraux, dénommé ObA2, est un outil d’évaluation du plan régional de lutte contre les maladies cardio-neuro-vasculaires. Il s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des pratiques professionnelles. Il a pour mission de recueillir les données médicales concernant la prise en charge des patients ayant présenté un accident vasculaire cérébral, en amont, au cours d’hospitalisation et en phase post-hospitalière dans les établissements de santé d’Aquitaine.

Ce travail est primordial pour améliorer la qualité des soins donnés aux patients.

Certaines informations administratives et médicales seront susceptibles d’être transmises à l’observatoire ObA2 dans le strict respect des règles de confidentialité et de sécurité des données. Il est implanté à Pessac au sein du Comité de Coordination de l’Evaluation Clinique de la Qualité en Aquitaine (CCECQA). La participation à cet observatoire ne présente aucun caractère obligatoire. En cas de refus du patient, la qualité de la prise en charge médicale n’en sera pas modifiée.

Vous pouvez contacter l’association qui a les coordonnées de cet observatoire.

 

avc

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