Prévention

Surveillance du cœur : quels examens clés et pour qui ?

Palpitations, syncopes, troubles du rythme cardiaque, douleur thoracique… Le cardiologue dispose d’examens simples pour explorer le cœur en cas de symptômes. Ils contribuent à poser des diagnostics précis de plus en plus tôt.

L’électrocardiogramme

Réalisé au cabinet du médecin généraliste ou cardiologue, il enregistre pendant quelques minutes les impulsions électriques du cœur par le biais d’électrodes placées au niveau des poignets, des chevilles et de la poitrine. Il permet de détecter certaines anomalies cardiaques (troubles du rythme ou de la conduction électrique, défauts d’oxygénation du cœur). « C’est un point d’appel pour aller plus loin en cas de résultats anormaux », résume la cardiologue Claire Mounier-Véhier, chef du service de médecine vasculaire et hypertension artérielle au CHRU de Lille.

Pour qui ? Il devrait être systématiquement fait à tous les sportifs de haut niveau (enfants compris) et à tous les plus de 50 ans, surtout s’ils sont sédentaires et se (re)mettent au sport, ou s’ils ont des facteurs de risque cardiovasculaires (tabagisme, hypertension artérielle, obésité abdominale…). Il est également conseillé aux femmes qui souhaitent prendre un traitement hormonal de la ménopause.

L’échographie cardiaque

L’échocardiographie visualise en temps réel et en mouvement, le coeur, ses parois et ses valves. Idéal pour détecter un trouble de la contraction du cœur ou une anomalie de ses valves, une hypertrophie du muscle ou une malformation cardiaque. Lorsqu’elle est couplée au doppler, elle permet d’étudier, en plus, la circulation du sang dans le cœur et les gros vaisseaux.

Pour qui ? Cet examen est souvent demandé en cas de signes évoquant une atteinte cardiaque (souffle au coeur, douleurs thoraciques, essoufflement, malaise…).

Le Holter ECG

Le Holter ECG permet de dépister les troubles du rythme ou de la conduction qui surviennent épisodiquement au cours du temps. C’est un électrocardiogramme miniature. Les électrodes placées sur le thorax sont reliées par un câble à un enregistreur portable qui enregistre les impulsions électriques du cœur sur 24 heures ou 48 heures.

Pour qui ? Cet examen est indiqué lorsqu’un symptôme peut être dû à une anomalie du rythme ou de la conduction cardiaque (syncope, malaise, palpitations nocturnes).

L’épreuve d’effort

C’est l’examen idéal pour révéler un trouble du rythme ou de la vascularisation du cœur (ischémie) qui n’apparaît qu’à l’effort. Un électrocardiogramme 12 dérivations est couplé à un exercice physique d’intensité progressive, sur un vélo statique ou un tapis roulant. Ce test se déroule toujours à l’hôpital ou en clinique avec un cardiologue, une infirmière spécialisée et du matériel de réanimation à proximité. Chez la femme, on lui préfère souvent l’échographie de stress qui conjugue une échographie cardiaque à une stimulation du cœur, soit par l’effort, soit par la perfusion d’un médicament.

Pour qui ? L’épreuve d’effort est habituellement proposée aux plus de 50 ans qui ont des facteurs de risque multiples d’insuffisance coronaire (hypercholestérolémie, hypertension, tabac, sédentarité, stress, diabète, obésité, ménopause…) , en cas de signes évocateurs d’insuffisance coronaire (douleur thoracique ou essoufflement à l’effort, notamment) et chez les sportifs.

Source : http://www.topsante.com du 11 Septembre 2014

5 aliments pour protéger son cœur

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le Monde. L’organisme subit quotidiennement des attaques qui finissent par épuiser le système cardio-vasculaire. Voici 5 aliments qui aident à protéger son cœur.

Plusieurs études cliniques1 démontrent que la teneur en phytostérols des amandes à raison de 34 mg pour 30 g soit 25 amandes, fait diminuer la concentration de « mauvais » cholestérol (LDL) dans l’organisme. Une hypercholestérolémie peut entraîner des troubles cardiaques car le « mauvais » cholestérol, après avoir approvisionné les organes, se dépose dans les artères et, en cas de surplus, risque de les boucher. Selon des données épidémiologiques2, une consommation quotidienne de 30 g d’amandes réduirait le risque de maladies cardio-vasculaires de 45%. La vitamine E contenue dans l’amande (7,5 mg de vitamine E pour 25 amandes soit la moitié de la recommandation journalière en vitamine E) aiderait également à lutter contre les maladies cardio-vasculaires en empêchant la formation de caillots dans le sang.

(1) Jambazian PR, Haddad E, et al. Almonds in the diet simultaneously improve plasma alpha-tocopherol concentrations and reduce plasma lipids. J Am Diet Assoc. 2005;105:449-454
1. Strahan TM. Nuts for cardiovascular protection. Asia Pac J Clin Nutr. 2004;13:S33

Grâce à sa teneur en anthocyanines (350 à 400 mg pour 100 g de fruits), la cerise fait partie des fruits les plus antioxydants. Les anthocyanines sont des composés phénoliques qui agissent comme des pigments et donnent aux cerises leur couleur rouge. Ils ont aussi la capacité de neutraliser les radicaux libres, des composés qui endommagent les cellules de l’organisme et qui seraient responsables de l’athérosclérose c’est-à-dire la présence d’une plaque sur la paroi des artères qui gêne ou bloque la circulation du sang et qui peut provoquer, à terme, des troubles cardio-vasculaires.

En plus de favoriser la satiété et d’être peu caloriques avec 163 kcals pour 100 g, les pois chiches seraient un bon allié pour les personnes souffrant de diabète1. Celui-ci augmenterait de 2 à 4 fois le risque de souffrir d’une maladie cardio-vasculaire. Le pois chiche possède une charge glycémique faible qui est une méthode de calcul prenant en compte la quantité des glucides mais aussi leur qualité. Un taux de glycémie (= taux de sucre dans le sang) trop élevé augmente le risque d’infarctus ou d’AVC en obstruant les vaisseaux sanguins.  Les pois chiches possèdent des propriétés antioxydantes grâce à leur teneur en manganèse et en cuivre, des nutriments qui aident à réduire l’effet des radicaux libres dans le processus d’oxydation des cellules de l’organisme.

100 g de viande de porc contient 3,6 g de lipides dont 1,2 g d’acides gras saturés, 1,4 g d’acides gras monoinsaturés et 0,3 g de gras polyinsaturés. Les teneurs en acides gras essentiels (oméga-3) du porc font donc de lui une viande aux qualités nutritionnelles plus importantes que celles de la viande de bœuf ou de mouton. La consommation de porc permet de lutter contre l’excès de  « mauvais » cholestérol dans l’organisme en augmentant le taux des lipides qui délogent le cholestérol déposé sur les parois des artères et les éliminer1. Un excès de « mauvais » cholestérol peut entraîner des troubles cardio-vasculaires. Avec seulement 162 kcals pour 100 g, le porc est également peu calorique en comparaison à la viande de boeuf (252 kcals pour 100 g de bœuf) ou au poulet (173 kcals pour 100 g de poulet).

La teneur en oméga-3 du maquereau fait de lui un véritable allié pour la santé cardio-vasculaire. Avec 1,2 g d’oméga-3 à chaîne longue (l’AEP et l’ADH) pour une portion de 100 g, le maquereau fournit à l’organisme plus de 2 fois l’apport en AEP et ADH recommandé par jour par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).  Plusieurs études1 ont démontré que la consommation d’acides gras oméga-3 réduit le risque de souffrir de maladies cardio-vasculaires. Ces acides gras, en agissant sur l’élasticité des vaisseaux, la tension artérielle et en ayant des propriétés anti-inflammatoires, permettent de lutter contre la formation de caillots sanguins.Le maquereau a des vertus antioxydantes car il est riche en sélénium. Ce minéral prévient la formation de radicaux libres dans l’organisme. L’excès de radicaux libres contribue à l’apparition de maladies cardio-vasculaires car ils détériorent notamment les globules rouges.

Source : http://www.passeportsante.net du 27 Avril 2014

4 leçons pour entretenir sa santé cardiaque

« La santé cardiaque pour tous ! » : c’était le thème de la 38ème édition des mille « Parcours du Cœur 2014 » organisés les 6 et 7 avril derniers dans toute la France, à l’initiative de la Fédération Française de Cardiologie. Au programme de ces journées, chaque ville participante organise un parcours sportif. Que ce soit à vélo, en roller, à pied, tout est bon pour inciter petits et grands à bouger. Des stands d’informations jalonneront aussi ces parcours. A leur tête, des cardiologues, des bénévoles de la Fédération, et des professionnels de santé informeront les visiteurs et donneront des conseils pour par exemple prendre convenablement sa tension, ou apprendre à utiliser un défibrillateur. Des initiations aux premiers secours seront également proposées au public. Car comme le martèlent les cardiologues tous les ans, chacun peut et doit entretenir sa santé cardiovasculaire au quotidien. Pour cela, il suffit d’avoir en tête le message suivant : « 0 cigarette, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique au quotidien, 0 stress. »

Le tabac est un ennemi majeur du cœur 
Si chacun fait volontiers le lien entre tabac et cancer du poumon, nombreux sont ceux à sous-estimer celui entre tabac et santé cardiaque. Les chiffres parlent pourtant d’eux-mêmes : 80 % des victimes d’infarctus avant 45 ans sont fumeurs ! Et entre 30 et 70 ans, 4 décès cardiovasculaires sur 10 sont dus au tabagisme !
Par ailleurs, l’augmentation du risque d’infarctus du myocarde est proportionnelle au nombre de cigarettes fumées. Fumer plus d’un paquet de cigarettes par jour, multiplie par près de 7 le risque de survenue d’un infarctus du myocarde. Mais il n’y a pas de seuil au-dessous duquel fumer soit sans danger, même pour quelques cigarettes et le risque est le même quelle que soit la forme de consommation (cigarettes avec ou sans filtre, pipe, cigare, narguilé …)
Enfin, une étude récente publiée dans le journal médical de référence « The Lancet » révèle que les fumeurs perdent 10 ans d’espérance de vie en moyenne. Ceux arrêtant de fumer avant 40 ans évitent pour leur part 90 % de cette surmortalité, et ceux qui stoppent avant 30 ans, en évitent 97 %.

Bien manger c’est simple
En outre, la FFC rappelle que « bien manger » est essentiel pour avoir une bonne santé cardiaque. Une alimentation trop riche en matières grasses favorise en effet l’excès de cholestérol. Ce surplus va se déposer sur les parois des artères, et notamment les artères du cœur (coronaires). Le diamètre des artères se réduit, le sang ne passe plus. Les cellules privées d’oxygène vont alors mourir. Ce qui va entraîner selon l’artère l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite des membres inférieurs.
Face à ces risques, les conseils des cardiologues pour manger équilibrer sont simples. Il suffit de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour pour les apports en vitamines, minéraux et fibres. Et de limiter la consommation des graisses, surtout saturées (viennoiseries, charcuteries, sauces…)

L’activité physique, un élément central de la prévention cardiovasculaire
De plus, des études scientifiques démontrent régulièrement les bienfaits de l’activité physique chez les personnes concernées par la maladie coronarienne, l’insuffisance cardiaque, l’obésité… En France, l’Académie de Médecine a même proposé en octobre 2012 qu’elle soit considérée comme un acte médical, prescrit et remboursé ! Surtout que pour réduire le risque cardiovasculaire chez les personnes obèses pas besoin de trop forcer sur la dose. Il suffit de 30 minutes de marche par jour, 5 fois par semaine. Et chez le coronarien, l’activité physique modérée (20 minutes de vélo par jour) est parfois aussi efficace que les béta-bloquants et la pose d’un stent coronarien.
S’agissant de l’insuffisance cardiaque, l’activité physique est bénéfique sur tous les dysfonctionnements (inflammation, anomalie vasculaire…). Une étude menée sur des sujets de moins de 59 ans, chiffre la réduction des décès cardiaques à 30 % lorsque le patient stoppe la spirale de la sédentarité.

Le stress occupe la 3ème place des facteurs de risque d’infarctus
Enfin, il est clairement démontré que le stress a une action négative sur les maladies cardiovasculaires. Il peut aller jusqu’à entraîner un infarctus du myocarde. Il est donc essentiel de chercher à réduire les causes de stress autant que faire se peut, et d’apprendre à le gérer.
En plus, aujourd’hui, il est clairement démontré que le stress occupe la 3ème place des facteurs de risque d’infarctus après le cholestérol et le tabac. Selon une étude parue dans The Lancet en 2012, les personnes exposées au stress dans leur travail ont un risque d’infarctus 23 % plus élevé que celles qui n’y sont pas exposées.

Source : http://www.pourquoidocteur.fr du 5 Avril 2014

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