Vie quotidienne

Comment repérer le stress ?

Aujourd’hui, le mot « stress » est sur toutes lèvres. Considéré comme le « mal du siècle », il touche toutes les classes sociales et sévit principalement dans le monde du travail. Bien que parfois considéré comme un moteur pour certains, il peut mener à de troubles anxieux sérieux lorsqu’il se déclenche trop souvent ou lorsque l’individu ne parvient pas à le gérer. Comment le reconnaître lorsqu’il apparaît ?

Trois éléments à repérer

En situation de stress, on repère typiquement trois éléments qui s’enchaînent de manière logique.

Le premier élément, inhérent à tout phénomène de stress, est le déclencheur, qu’on appelle le stimulus. Il peut être léger (la découverte d’une contravention) ou important (l’annonce d’une maladie grave), attendu (un examen ou une prise de parole publique) ou inattendu (un accident de voiture, la perte d’un objet).

Le second élément est la réaction physiologique de l’organisme au stimulus. Rapidement, le cerveau donne l’alerte et des réactions classiques se déclenchent comme l’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et une montée d’adrénaline caractéristique1. Elles s’accompagnent souvent d’une « chair de poule » et d’une sensation de « jambes molles ».

Enfin, le troisième élément est l’attitude adoptée face à ce stress. Il est probable qu’à la suite du stimulus initial et de la réaction physiologique, le cerveau imagine d’autres scénarios catastrophiques au point d’anticiper sur de futurs phénomènes de stress. C’est cette anticipation permanent qui va générer de l’anxiété et conduire, à terme, à des troubles anxieux.

Des symptômes physiques, émotionnels et comportementaux

Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d’appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue. On reconnaît également le stress aux symptômes ayant trait aux émotions comme l’agitation, l’irritation, l’indécision et la baisse de libido, l’anxiété, la mélancolie, la dépression et une faible estime de soi…

Quand les symptômes provoqués par les réactions de stress sont intenses et durables au point d’impacter la vie de l’individu, on parle de stress aigu2. Des comportements typiques pour compenser ces symptômes peuvent s’installer : la tendance à s’isoler, la difficulté à gérer les relations sociales ou amicales, l’absentéisme, l’addiction à des produits de consommation tels que le tabac, la caféine, le sucre, l’alcool ou les drogues.

Source : www.http://mafedecardio.org du 17 Novembre 2014

Malbouffe, sédentarité et stress : constat et conséquences sur la santé cardiaque ?

« Depuis plusieurs années, nous avons réduit fortement la mortalité cardiovasculaire par des innovations technologiques et des traitements médicaux. Mais nous craignons que ces effets soient fortement contrecarrés dans quelques années par la détérioration de nos habitudes de vie », interpelle le Pr Claude Le Feuvre, Président de la Fédération Française de Cardiologie.

Malbouffe :

32,3% des Français de 18 ans et plus sont en surpoids (25 ≤ IMC < 30 kg/m2) et 15% présentent une obésité (IMC ≥ 30 kg/m2). De plus, 32% des femmes âgées de 25 à 34 ans souffrent de surpoids (dont 11% d’obésité), tandis que le surpoids atteint 37% des femmes de 35 à 44 ans (dont 16% d’obèses).

Sédentarité :

L’insuffisance d’activité physique représente une véritable épidémie, notamment dans les pays industrialisés. Les modes de vie actuels sont responsables de l’augmentation de la morbidité (l’insuffisance d’activité physique, la sédentarité (temps total passé assis ou allongé dans la journée) : locomotion assistée, position assise prolongée et absence d’activité physique, surconsommation de boissons sucrées et de produits alimentaires transformés, riches en gras, en sel et en sucre ajouté.
Trois millions de personnes souffrent de diabète en France, le plus souvent favorisé par la sédentarité et associé à une mortalité cardiovasculaire très élevée. Bien que la sédentarité soit de nos jours le 4ème facteur de risque de mortalité après l’hypertension, le tabagisme et le diabète à travers le monde, trois-quarts des Français ne font pas les 10 000 pas recommandés par jour par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
« Cela peut paraître énorme mais la plupart des gens en font environ la moitié (4.000 à 6.000) au cours d’une journée normale. Cela signifie qu’il suffit d’ajouter de 4.000 à 6.000 pas par jour pour en faire 10.000, ce qui correspond aux trente minutes d’activité conseillé » précise la Fédération Française de Cardiologie.

Stress :

L’hypertension artérielle est une maladie typique des pays développés. Le stress, l’obésité, la sédentarité sont autant de maux caractéristiques du quotidien qui favorisent l’hypertension artérielle, un des premiers facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.
En France, plus de dix millions de personnes sont hypertendues et 70% des hypertendus traités sont âgés de plus de 60 ans. D’après la dernière étude FLAHS 2012 sur l’hypertension en France réalisée à la demande du Comité Français de la Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA), 30% de la population française âgée de plus de 35 ans est traitée par un médicament antihypertenseur, soit 11,4 millions de personnes.

Des inégalités régionales :

Les comparatifs de mortalité et mortalité prématurées par maladies cardiovasculaires en fonction des régions sont assez clairs, il y a de nettes inégalités entre le Nord et le Sud du pays. Moins de prévention, plus de stress, de sédentarité et de malbouffe dans les régions du Nord sont les explications de ces grandes différences.
Les hommes représentent 46% des décès par pathologies cardiovasculaires. Sur la période 1998-2000, le taux comparatif de mortalité par maladies de l’appareil circulatoire s’élève à 363 décès pour 100.000 en France métropolitaine. Les taux régionaux varient de 299 en Île-de-France à 455 dans le Nord–Pas-de-Calais. Les taux les plus élevés tracent un croissant de surmortalité au Nord de la France, composé des huit régions les plus septentrionales, auquel s’ajoute l’Auvergne.
Les femmes représentent 54% des décès par pathologies cardiovasculaires. Sur la période 1998-2000, le taux comparatif de mortalité par maladies de l’appareil circulatoire s’élève à 225 décès pour 100 000 en France métropolitaine. Les taux régionaux varient de 189 en Île-de-France à 279 dans le Nord– Pas-de-Calais. Les régions présentant les taux les plus élevés sont en partie les mêmes que pour la mortalité masculine, à savoir le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardenne, l’Alsace, la Bretagne, la Lorraine et la Picardie, régions auxquelles s’ajoute la Corse. De nouveau, la région Île-de-France se caractérise par la mortalité la plus faible, avec un taux inférieur à 200 pour 100.000, seule région dans cette situation.
Les taux de mortalité prématurée régionaux sont marqués par des écarts importants : ainsi, le taux observé chez les femmes en Nord-Pas-de-Calais est plus du double du taux des Pays de la Loire (24,3 pour 100.000 femmes âgées de moins de 65 ans contre 11,5). Le Nord-Est de la France, la Corse et le Limousin pour chacun des deux sexes ainsi que l’Auvergne chez les hommes et le Languedoc-Roussillon chez les femmes se distinguent par une mortalité plutôt élevée. Les mortalités les plus faibles s’observent en Pays de la Loire et en Île-de-France pour les deux sexes. Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes complètent le trio des régions présentant un taux faible respectivement chez les hommes et chez les femmes.
Pour répondre à ce problème grave de santé publique, la Fédération Française de Cardiologie, s’est mis en ordre de marche pour solliciter un Plan Coeur. Les Etats Généraux furent lancés dès le mois de mars 2012. Six rencontres ont été ainsi organisées dans toute la France pour réfléchir à une meilleure coordination de la prévention, de la recherche et du suivi des maladies cardiovasculaires.
Elles réunissaient les pouvoirs publics, les institutions sanitaires et sociales, les élus mais aussi les personnes malades et leurs associations, les professionnels de santé et les chercheurs. Terrain d’échange et de réflexion exceptionnel, ces rencontres ont rassemblé l’ensemble des parties prenantes dans des domaines aussi variés que la recherche, les soins mais aussi l’activité physique, la nutrition, la vie au travail, etc. Elles ont permis à chacun de s’interroger sur les grandes questions qui se posent dans le domaine des maladies cardiovasculaires et de tenter d’y apporter des réponses.

Il s’agissait de :

– répondre à l’urgence face à l’accident cardiovasculaire, le 6 mars 2012 à Lyon
– améliorer le suivi au cours d’une maladie cardiovasculaire le 7 Juin 2012 à Nîmes
– mieux prendre en charge les femmes, ces grandes oubliées le 27 septembre 2012 à Lille
– optimiser la recherche le 6 décembre 2012 à Nantes
– faire le point sur la Prévention le 5 avril à Strasbourg
– débattre sur la réinsertion sociale des personnes malades le 3 octobre à Bordeaux
– parmi les pistes stratégiques des EG dans le domaine de la prévention : la lutte contre les inégalités sociales et la malbouffe.

Les parties prenantes pour un Plan Cœur recommandent des programmes de santé publique sur la nutrition qui doivent gagner en efficacité, en conjuguant le national et le local, l’éducation, la communication et l’action (par exemple dans les cantines) et, surtout, en agissant sur un facteur majeur du surpoids et de l’obésité : les inégalités sociales.

Source : http://www.senioractu.com du 11 Septembre 2014

 

Surveillance du cœur : quels examens clés et pour qui ?

Palpitations, syncopes, troubles du rythme cardiaque, douleur thoracique… Le cardiologue dispose d’examens simples pour explorer le cœur en cas de symptômes. Ils contribuent à poser des diagnostics précis de plus en plus tôt.

L’électrocardiogramme

Réalisé au cabinet du médecin généraliste ou cardiologue, il enregistre pendant quelques minutes les impulsions électriques du cœur par le biais d’électrodes placées au niveau des poignets, des chevilles et de la poitrine. Il permet de détecter certaines anomalies cardiaques (troubles du rythme ou de la conduction électrique, défauts d’oxygénation du cœur). « C’est un point d’appel pour aller plus loin en cas de résultats anormaux », résume la cardiologue Claire Mounier-Véhier, chef du service de médecine vasculaire et hypertension artérielle au CHRU de Lille.

Pour qui ? Il devrait être systématiquement fait à tous les sportifs de haut niveau (enfants compris) et à tous les plus de 50 ans, surtout s’ils sont sédentaires et se (re)mettent au sport, ou s’ils ont des facteurs de risque cardiovasculaires (tabagisme, hypertension artérielle, obésité abdominale…). Il est également conseillé aux femmes qui souhaitent prendre un traitement hormonal de la ménopause.

L’échographie cardiaque

L’échocardiographie visualise en temps réel et en mouvement, le coeur, ses parois et ses valves. Idéal pour détecter un trouble de la contraction du cœur ou une anomalie de ses valves, une hypertrophie du muscle ou une malformation cardiaque. Lorsqu’elle est couplée au doppler, elle permet d’étudier, en plus, la circulation du sang dans le cœur et les gros vaisseaux.

Pour qui ? Cet examen est souvent demandé en cas de signes évoquant une atteinte cardiaque (souffle au coeur, douleurs thoraciques, essoufflement, malaise…).

Le Holter ECG

Le Holter ECG permet de dépister les troubles du rythme ou de la conduction qui surviennent épisodiquement au cours du temps. C’est un électrocardiogramme miniature. Les électrodes placées sur le thorax sont reliées par un câble à un enregistreur portable qui enregistre les impulsions électriques du cœur sur 24 heures ou 48 heures.

Pour qui ? Cet examen est indiqué lorsqu’un symptôme peut être dû à une anomalie du rythme ou de la conduction cardiaque (syncope, malaise, palpitations nocturnes).

L’épreuve d’effort

C’est l’examen idéal pour révéler un trouble du rythme ou de la vascularisation du cœur (ischémie) qui n’apparaît qu’à l’effort. Un électrocardiogramme 12 dérivations est couplé à un exercice physique d’intensité progressive, sur un vélo statique ou un tapis roulant. Ce test se déroule toujours à l’hôpital ou en clinique avec un cardiologue, une infirmière spécialisée et du matériel de réanimation à proximité. Chez la femme, on lui préfère souvent l’échographie de stress qui conjugue une échographie cardiaque à une stimulation du cœur, soit par l’effort, soit par la perfusion d’un médicament.

Pour qui ? L’épreuve d’effort est habituellement proposée aux plus de 50 ans qui ont des facteurs de risque multiples d’insuffisance coronaire (hypercholestérolémie, hypertension, tabac, sédentarité, stress, diabète, obésité, ménopause…) , en cas de signes évocateurs d’insuffisance coronaire (douleur thoracique ou essoufflement à l’effort, notamment) et chez les sportifs.

Source : http://www.topsante.com du 11 Septembre 2014

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