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La télésanté

La télésanté est l’utilisation des outils de production, de transmission, de gestion et de partage d’informations numérisées au bénéfice des pratiques, tant médicales que médico-sociales.

Qu’il s’agisse de la surveillance des malades à distance, d’accès à l’information par voie électronique ou encore de diagnostic partagé, la télésanté se fixe pour objectif de mieux répondre aux besoins et aux attentes des patients. Elle recouvre la notion plus répandue de télémédecine, entendue comme un acte médical réalisé à distance par des professionnels de santé.

La télésanté permet ainsi de resserrer les liens qui unissent tous les acteurs de la santé, et de fluidifier leurs échanges au quotidien pour optimiser la production de soins.
Les patients bénéficient d’un suivi médical depuis leur domicile, leur bureau, leur lieu de vacances… et voient leur parcours de soins mieux coordonné.
Les solutions de télésanté sont tout particulièrement bénéfiques pour les patients isolés géographiquement (îles, montagnes, zones rurales, difficiles d’accès), ou socialement (détenus des établissements pénitentiaires). Elles permettent de s’affranchir des distances pour bénéficier d’une expertise médicale adaptée.
Les professionnels de santé accèdent rapidement à l’information en tous lieux et à tout moment, et  entrent facilement en relation avec des confrères pour partager leur expertise, affiner un diagnostic…. Erreurs médicales, examens redondants, déplacements inutiles peuvent ainsi être évités.

Reconnu comme opérateur télécom agréé hébergeur de données de santé à caractère personnel, et fortement investi depuis plus de 15 ans dans le domaine de la télésanté, Orange avec ses partenaires développe des solutions innovantes, de qualité et sécurisées, en France comme dans d’autres pays.

La télésanté transforme ainsi le quotidien des patients atteints de maladies chroniques, à l’image de l’expérimentation concluante menée en Rhône-Alpes auprès d’insuffisants rénaux bénéficiant d’une solution de télésuivi ou de solutions déployées pour des patients atteints de diabète (préoccupation majeure de l’OMS).
Un système de partage instantané d’images est également développé à Madagascar dans le cadre d’une collaboration internationale entre médecins.
Orange assure également l’hébergement et la mise en place du système de partage de l’imagerie médicale du Groupement de Coopération Sanitaire Ile-de-France dans le cadre du projet Région sans film.

Les multiples applications de la télésanté révolutionnent ainsi l’accès à l’information et aux soins médicaux tout comme la gestion de la santé. Elles contribuent à l’utilisation optimale des ressources médicales mises au service de la prévention, du diagnostic, du traitement, du suivi médical. Qualité de l’expertise médicale et surtout de vie des patients sont d’ores et déjà les grands gagnants de la télésanté.

Source : www.http://healthcare.orange.com du 27 Février 2013

 

Une percée française avec des cellules souches pour réparer le coeur

Une greffe de cellules cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires a été réalisée il y a trois mois sur une patiente atteinte d’insuffisance cardiaque sévère qui « va bien » aujourd’hui, ont annoncé vendredi les médecins à l’origine de cet essai novateur.

Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à la Recherche, a salué vendredi cette « avancée prometteuse »: une « première implantation mondiale » qui « démontre une fois de plus le niveau d’excellence » de la recherche française.

Les cellules souches embryonnaires dites « pluripotentes », représente un fort potentiel thérapeutique car elles sont capables de fabriquer toutes sortes de tissus (cardiaques, musculaires, etc.).

Des essais à partir de telles cellules embryonnaires ont déjà été réalisés dans le monde pour corriger des pathologies de l’oeil, mais c’est le premier essai pour l’insuffisance cardiaque, selon ces médecins.

La greffe sur la zone du coeur lésée par un infarctus, couplée dans le même temps à un pontage coronarien, a été réalisée le 21 octobre 2014, chez une patiente de 68 ans, par le professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou (AP-HP, Paris).

Cette thérapie reposant sur un procédé développé par le Pr Jérôme Larghero (hôpital Saint-Louis, Inserm) a été présentée vendredi aux 25e Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie à Paris.

La patiente souffrait d’insuffisance cardiaque sévère avec altération nette de sa fonction cardiaque à la suite d’un infarctus ancien, mais sans être au stade ultime qui aurait relevé d’une greffe cardiaque ou d’un coeur artificiel.

A présent, elle « va bien, son état s’est nettement amélioré, sans qu’aucune complication n’ait été observée », a dit à l’AFP le Pr Menasché.

L’essai a été autorisé par l’Agence de la biomédicine pour 6 patients. Il s’agit d' »un essai de phase 1 pour vérifier la sécurité et la bonne tolérance de la thérapeutique cellulaire », précise-t-il.

Les jeunes cellules cardiaques obtenues à partir des cellules souches embryonnaires en laboratoire ont été incorporées dans un gel qui a été posé sous forme de patch sur la zone du coeur de la patiente, rendu inerte par l’ancien infarctus.

Cette partie du coeur « bouge aujourd’hui », mais il serait prématuré de dire si l’amélioration provient de la greffe de cellules ou du pontage, souligne le chirurgien.

– « Tentative de réparation » –

« Nous ne pensons pas que ces cellules vont vivre éternellement et fabriquer du tissu cardiaque », ajoute le Pr Menasché.

« En revanche, il y a des arguments sérieux pour penser qu’elles sécrètent des substances qui peuvent induire une forme de réparation à partir du coeur lui-même ».

« C’est un espoir et d’abord la démonstration que c’est faisable, ce qui n’était pas acquis », dit-il à propos de cette « tentative de réparation » du coeur après infarctus.

Un « tri » est effectué en laboratoire pour obtenir un concentré de jeunes cellules cardiaques, en écartant les cellules restées au stade embryonnaire qui comportent un risque de tumeur: « On obtient ainsi 98 à 99% de cellules purifiées », note le Pr Larghero.

La lignée de cellules embryonnaires provient de la société israélienne Technion car au début de cette recherche, il était interdit d’en produire en France.

Il y a un an, précise le Pr Ménasché, un patient de 77 ans, « en bout de course », intransplantable et « très demandeur », avait également été traité, mais n’a pas survécu en raison de son mauvais état général et de multiples pathologies, sans que le patch ne soit en cause.

Selon lui, il faudra faire une étude comparative avec un groupe avec patch placebo et pontage, pour démontrer précisément l’apport de la thérapie cellulaire.

Le pontage permet de contourner un obstacle qui obstrue une coronaire, artère nourricière du coeur, à l’aide d’un petit morceau de vaisseaux. L’insuffisant apport sanguin via les coronaires est la cause de l’infarctus.

Les cellules souches embryonnaires au centre de débats éthiques, sont issues d’embryons surnuméraires sans projet parental donnés à la science.

« C’est bien de mener de nouvelles pistes jusqu’à l’application chez l’homme », relève le Pr Gabriel Steg, cardiologue, saluant le Pr Menasché, « expert indiscutable dans ce domaine ». « Il faut continuer, il y a un potentiel d’avenir, mais cela reste expérimental », ajoute le Pr Jacques Mansourati.

 

Source : http://www.lepoint.fr du 16 Janvier 2015

Bien vieillir : une priorité mondiale pour l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé vient de publier une étude sur la santé et le vieillissement. Une étude qui fait écho aux actions menées par la Fédération Française de Cardiologie avec notamment la mise en ligne de maFédécardio que nous avons souhaité rendre gratuite et accessible à tous.

Le constat dressé par l’OMS est sans appel : avec une population mondiale de plus en plus vieillissante (d’ici 2050, on s’attend à ce que la population mondiale âgée de 60 ans et plus atteigne 2 milliards de personnes, contre 841 millions actuellement), vieillir en bonne santé est devenu un enjeu majeur de santé publique tant le fardeau de certaines maladies est devenu trop lourd à porter : cancer, pneumopathies chroniques, cardiopathies, maladies de l’appareil locomoteur ou troubles mentaux et neurologiques.

Il est donc urgent aujourd’hui de mettre en place des programmes et des réformes face à ce défi. La Fédération Française de Cardiologie et 21 parties prenantes ont déjà des recommandations concrètes présentées dans son Livre Blanc le 17 octobre dernier au Conseil économique, social et environnemental.

Autour de 7 grands axes (prévention, recherche, accompagnement, suivi, femmes, enfants, urgence), la Fédération Française de Cardiologie appelle à la mise en place d’un Plan Cœur. Un appel déjà soutenu par près de 150 000 français qui ont signé la pétition pour un Plan Cœur.

> Pour signer la pétition pour un Plan Cœur

> Lire le communiqué de presse de l’OMS

Source : www.http://mafedecardio.org du 7 Novembre 2014

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