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Des cœurs d’enfants opérés en passant par les veines : le soutien de l’imagerie 3D

Trois enfants ont récemment été opérés avec succès « à cœur fermé » au CHU de Toulouse, grâce à l’utilisation d’un logiciel de visualisation en 3D. Selon l’établissement, ce serait la première fois en Europe qu’une procédure impliquant ce type d’imagerie est réalisée sur de jeunes malades.

Par la rédaction d’Allodocteurs.fr, avec AFP
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 Illustration : affichage d’écran d’EchoNavigator, le logiciel utilisé lors de l’intervention. (crédits : Philips Healthcare). Vidéo : « Opérés à cœur fermé grâce à la 3D », reportage diffusé dans « Le magazine de la santé » du 7 décembre 2015.

Depuis plusieurs années, il n’est plus nécessaire d’ouvrir le cœur pour remplacer les valves cardiaques ou intervenir sur des malformations, grâce au développement des opérations par voie percutanée (dans laquelle les instruments passent par des veines).

Les chirurgies les plus lourdes requièrent une assistance visuelle très précise.

La société Philips® a récemment développé un système d’exploration chirurgicale baptisé EchoNavigator. Celui-ci permet d’afficher sur le même écran et en 3D l’échographie ainsi que la radiographie du cœur du patient, au moment où les médecins introduisent la sonde utilisée pour l’opération.

Le procédé employé est déjà utilisé dans quelques hôpitaux européens – dont l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val de Marne) – pour réaliser diverses opérations chez l’adulte, a précisé à l’Agence France Presse le Pr Acar, pédiatre et cardiologue, responsable du pôle enfants du CHU de cette ville. C’est dans son service que, pour la première fois en Europe, des enfants ont été opérés de malformations cardiaques à l’aide de cette technologie, a-t-il confirmé.

En deux ans, une quarantaine d’enfants vont ainsi bénéficier d’une opération avec l’aide de ce logiciel dont l’utilisation sera ensuite étendue à tous les hôpitaux. Il s’agit encore, pour l’heure, « de démontrer [que le procédé] apporte une véritable aide aux chirurgiens », a expliqué le Pr Acar.

Selon lui, les bénéfices de cette technologie est indéniable : « il n’y a que 72 heures d’hospitalisation et l’enfant sort sans cicatrice », a-t-il détaillé.

L’âge et les pathologies des enfants ont été confirmées. La première fillette à bénéficier de cette intervention assistée par imagerie 3D se nomme Nellie, et est âgée de 5 ans. Comme pour le deuxième patient, un garçon de 6 ans, elle présentait un trou entre ses ventricules, qui laissait passer le sang d’un compartiment à l’autre. Le troisième enfant opéré est une fille de 9 ans, souffrant d’un problème de communication entre ses oreillettes.

Maïwenn s’engage pour le cœur des femmes

La Fédération Française de Cardiologie (FFC) lance une campagne intitulée « Préjugés » à travers un court métrage réalisé par Maïwenn, qui incite les femmes, quelque soit leur âge, à prendre soin de leur cœur et de leurs artères.

Par la rédaction d’Allodocteurs.fr
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Selon la Fédération Française de Cardiologie (FFC), la première cause de mortalité chez les femmes en France est causée par les maladies cardio-vasculaires qui touchent de plus en plus de femmes jeunes. Cette progression est liée à l’évolution de leur mode de vie depuis 30 ans : en vivant au même rythme que les hommes, elles en ont adopté les mêmes mauvaises habitudes : tabac, mauvaise alimentation, stress, manque d’exercice physique, etc.

« Nous devons lutter contre un préjugé et informer les femmes que les maladies cardiovasculaires ne sont pas seulement des maladies d’hommes, explique le Pr Claire Mounier-Vehier, présidente de la Fédération Française de Cardiologie. Les infarctus chez les femmes de moins de 50 ans ont triplé ces 15 dernières années. Elles doivent prendre soin de leur cœur et de leurs artères, avec une attention toute particulière aux trois périodes de leur vie hormonale : contraception, grossesse et ménopause. »

L’objectif du film intitulé « Préjugés » de Maïwenn est d’inciter les femmes à se faire dépister et à les sensibiliser sur les risques cardiovasculaires. La réalisatrice de Polisse met en scène une femme jeune qui danse dans une boîte de nuit, accompagnée d’un homme plus âgé qui peine a reprendre son souffle. Coup de théatre : c’est la jeune femme qui s’écroule, victime d’un infarctus.

Pour lutter contre ce fléau, la FFC préconise une prise en charge et une surveillance accrue des femmes. Les médecins et les gynécologues devront donc être mieux informés sur ces risques.

Lorsqu’une femme, même jeune, présente des facteurs de risques comme le tabagisme, l’hypertension, ou une hérédité, il ne faut donc pas hésiter à se faire dépister. Et ce dès 35 ou 40 ans. Le dépistage consiste à mesurer la tension artérielle et la glycémie par un test capillaire. Un appareil d’auto-mesure évalue le cholestérol. Enfin, le tour de taille et la dépendance au tabac seront étudiés. Le test de dépistage prend 15 minutes et peut se pratiquer en pharmarcie.

AVC : la thrombectomie mécanique fait ses preuves

La thrombectomie mécanique apparaît comme une technique efficace dans les cas d’accidents vasculaires cérébraux sévères. Elle permettrait de réduire de façon significative les séquelles. Cette technique prometteuse est de plus en plus utilisée dans les unités neuro-vasculaires au vu des résultats très satisfaisants de nombreuses études.

Par la rédaction d’Allodocteurs.fr
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Reportage du 04 octobre 2012 – La thrombectomie mécanique consiste à retirer le caillot sanguin responsable de l’accident vasculaire cérébral (AVC)

Seuls les AVC ischémiques – lorsqu’un caillot bouche un vaisseau sanguin et provoque la perte d’oxygène dans cette zone du cerveau – peuvent être pris en charge par la thrombectomie mécanique.

La thrombectomie mécanique permet de retirer le caillot sanguin responsable de l’accident vasculaire cérébral (AVC). L’objectif est de libérer l’artère afin que le sang circule à nouveau.

L’opération consiste à introduire un microcathéter pour extraire le thrombus (caillot) directement dans le cerveau du patient. La thrombectomie est réalisée soit par aspiration via le microcathéter directement au contact du thrombus, soit par déploiement transitoire d’un stent, placé au sein du thrombus afin de le capturer dans ses mailles. L’opération doit être réalisée dans les six heures qui suivent les premiers signes de l’AVC.

Actuellement, la technique classique est la thrombolyse veineuse qui consiste à injecter un produit médicamenteux pour détruire le caillot sanguin. Un traitement qui s’avère ne pas être suffisant dans le cas des AVC sévères. Aujourd’hui les trois quarts des survivants gardent des séquelles définitives et un quart ne reprendra jamais une activité professionnelle. L’AVC est la première cause de handicap chez l’adulte.

Si la personne souffrant d’un AVC est rapidement prise en charge, la thrombectomie apparaît comme la méthode la plus à même de réduire les risques de handicap.

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